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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/346

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Fig. 288. — Excavateur Couvreux.


blable à celle que nous avons représentée dans la figure 284, mais qui est montée sur un ponton flottant, en tôle, lequel vient se placer entre le quai et le bateau ; ce qui facilite le déchargement rapide des charbons, du sable et autres matières. Le pivot de la grue est monté directement sur le ponton, au lieu de l’être sur un chariot roulant.

Cette grue ne se distingue des autres que par la dimension de sa flèche, qui est beaucoup plus longue. Elle est, quelquefois, suivant les besoins, pourvue d’un propulseur à hélice, qui lui permet de se déplacer le long des quais, ou en rivière, et qui est actionné par la grue elle-même.


Les dragues et tous les engins de ce genre employés dans les grands travaux de terrassements peuvent être considérés, en quelque sorte, comme des locomobiles actionnant directement un outil solidaire avec elles, puisque la chaudière, la machine et l’outil forment un ensemble qui peut se déplacer de lui-même. Nous formons (pages 340 et 341) un groupe de la réunion de quelques grues-pontons, et de dragues à vapeur sur pontons sur un terrain fixe.


L’excavateur Couvreux dont nous donnons le dessin dans la figure ci-dessus, et qui est construit à Paris par M. L. Boulet, est une véritable drague terrestre. Sur une voie ferrée placée le long de l’excavation, au bord supérieur du talus, se déplace un truc, porté par quatre essieux, et sur lequel sont montés l’élinde, E, ainsi que la flèche qui supporte l’extrémité de l’élinde, et qui permet de faire varier son inclinaison, enfin la chaudière et la machine à vapeur V. Celle-ci