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pointe de platine. Les Nouvelles instructions de 1867 ne jugent pas les pointes de platine nécessaires, et disent que ces tiges doivent porter à leur extrémité un simple cône en cuivre rouge pur, d’environ 50 centimètres de longueur, et dont l’angle total, au sommet, soit de 80°.

Fig. 307. — Tiges terminales des paratonnerres actuels.

La pointe de cuivre a sur celle de platine deux avantages. D’abord, elle est plus économique ; elle est, en second lieu, d’une exécution plus facile.

Pour attacher les pointes aux tiges de fer, on emploie le procédé suivant.

On termine l’extrémité de la tige par un pas de vis, sur lequel on adapte la flèche en cuivre. Deux goupilles à vis, placées à angle droit, consolident et maintiennent fixes les deux parties. Enfin, le joint est recouvert d’une forte couche de soudure, à laquelle on donne au moins deux millimètres.

La figure ci-dessous représente la manière d’attacher la pointe de cuivre à l’extrémité du paratonnerre. V est le pas de vis ; P, la pointe de cuivre ; A, A′ la partie, fixée par des goupilles, à l’armature communiquant avec le conducteur.

Fig. 308. — Mode de jonction de la pointe terminale du paratonnerre avec la tige.

On a réuni sur le même dessin l’attache d’une pointe à une armature simple, et l’attache d’une pointe à une armature en trépied, fixées l’une et l’autre à un tuyau de cheminée.

Le mode d’attache de la pointe à la tige est formé, comme il vient d’être dit, de goupilles à vis joignant les deux parties.

Le conducteur d’un paratonnerre est la