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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/481

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Fig. 404. — Atelier de nickelage de M. Pérille.

A, bain acide pour le décapage. — B, bain de potasse. — C, troisième bain de décapage. — 1, 2, 3, cuves pour le dépôt du cuivre. — D, D′, D″, cuves pour le dépôt électro-chimique du nickel.


d’eau, une partie d’acide azotique, une partie d’acide sulfurique.

Pour décaper le fer, l’acier et la fonte, il plongeait les pièces dans le bain d’acide sulfurique que nous avons indiqué plus haut et où elles prenaient un ton grisâtre uniforme. On frottait ensuite, avec de la pierre ponce mouillée, jusqu’à ce que la couche d’oxyde qui recouvrait le métal, eut entièrement disparu, et finalement, il les rinçait à l’eau chaude et les séchait dans de la sciure de bois.


Les bains de nickelage dont nous avons donné la composition, doivent être placés dans des cuves assez grandes pour que les pièces qu’on veut y plonger (cathodes) n’atteignent au maximum, qu’aux deux tiers de la profondeur. Celles-ci sont suspendues dans le bain, au moyen du fil de cuivre qui les entourait lors du décapage, et qu’on relie aussitôt au pôle positif de la source d’électricité.

Les anodes, qui peuvent être en nickel ou en platine, mais dont les surfaces doivent égaler celles des pièces à revêtir, sont reliées au pôle négatif de la pile, et mises en place dans la cuve, à une certaine distance des cathodes.

La figure 405 montre la disposition qu’on donne aux anodes et aux pièces à nickeler.

Pendant l’opération qui, suivant l’épaisseur du dépôt que l’on veut obtenir, peut durer de cinq minutes à plusieurs heures, il importe de remuer fréquemment les pièces, et de voir si la couche de nickel s’y dépose avec régularité. Lorsque les pièces se recouvrent d’un dépôt noirâtre ou rugueux, il faut l’enlever à leur surface,