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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/52

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Fig. 40. — Machine Corliss du Creusot (coupe du cylindre).


les autres moteurs, est rapidement arrêtée, par la cessation complète de l’admission de la vapeur dans le cylindre ; de cette façon tous les accidents possibles sont évités, aussi bien à la machine elle-même qu’aux engins qu’elle conduit, et aux personnes travaillant dans le voisinage.

Le cylindre est muni d’une enveloppe de vapeur, avec purgeur automatique, et d’une garniture de tôle à l’extérieur.

L’excentrique de commande de la distribution peut être débrayé, le mécanisme étant alors aisément manœuvré à la main, il est possible de marcher en avant et en arrière et d’aider ainsi à la mise en marche de la machine.

Le condenseur est placé à l’arrière du cylindre à vapeur, et sur le même plan horizontal ; la pompe à air, à piston plongeur et à simple effet, est commandée directement par le prolongement de la tige du piston à vapeur. Cette disposition a pour but de rendre le travail absorbé par la pompe le plus petit possible, et de faciliter l’entretien. Les clapets d’aspiration et de refoulement sont logés à la partie supérieure du condenseur. Formés de rondelles minces en cuivre phosphoreux battant sur des sièges en bronze, ils sont guidés, sans