A, culasse mobile contenant le percuteur P avec son ressort et le chien. — B, chien. — M, levier servant à ouvrir et fermer la culasse mobile. — E, crochet extracteur des douilles vides. — T, entrée du canon, — C, douille de cartouche vide, rejetée au dehors par l’extracteur et faisant place à la cartouche pleine venant du magasin. — O, orifice du magasin qui est placé sur le côté. Au-dessus de cet orifice, et dans une chambre faisant corps avec la culasse mobile, se trouve un petit ressort à boudin qui, à l’aide d’une tige, prend et pousse la cartouche vers le canon. — R, ressort mis en mouvement par la détente et qui fait élever les cartouches du magasin à hauteur de la culasse. — L, détente.
été représentés plus haut, que chaque cartouche est amenée jusque dans l’axe de la chambre par l’effet d’un appareil spécial appelé transporteur, qui est mû par un levier à ressort, poussé par le pontet. Dans le fusil Dreyse, les cartouches du magasin étant à la même hauteur que le canon, il suffit d’un ressort placé, non dans la crosse, mais dans le magasin, pour les pousser en arrière, et les tenir prêtes à être tirées. Cette disposition permet, en outre, de regarnir le magasin pendant le tir, en chargeant après chaque coup tiré.
Voici les dimensions du fusil Dreyse, ou fusil à aiguille allemand transformé en fusil à répétition :
Longueur du fusil |
1m,34 |
Poids du fusil |
5k,500 |
Nombre de rayures |
5 |
Pas des rayures |
0m,55 |
Profondeur des rayures |
0mm,3 |
Largeur des rayures |
5mm,75 |
On tire, avec ce fusil, la cartouche de fusil Mauser, en ayant soin de diminuer un peu la charge. Il y a dans le magasin sept cartouches qui peuvent être tirées en 18 secondes.
Les essais faits en Allemagne avec le fusil Dreyse à répétition n’ont pas dû être très satisfaisants, puisque, en 1888, le général Bronsard de Schellendorf, qui était alors ministre de la guerre à Berlin, a fait définitivement adopter, à sa place, le fusil Mauser à répétition.
CHAPITRE III
Il ne suffit pas d’avoir entre les mains une arme excellente, ni de disposer d’un nombre suffisant de cartouches ; il faut encore, comme nous l’avons montré dans