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son-Houston, et dans la figure 339 une coupe partielle.

Fig. 339. — Coupe de l’inducteur de la machine Thomson-Houston.

L’inducteur est formé d’électro-aimants en fonte, I (fig. 339), placés sur le prolongement l’un de l’autre et sur lesquels s’enroulent les fils de la bobine, C. Deux barres de fer, bb, maintiennent ce système rigide. Entre les cylindres I, se place l’induit, A, qui est sphérique, et qui est enveloppé presque entièrement par les bobines de l’inducteur. Au centre de l’induit, ou armature, A, passe l’arbre moteur : on en voit la section en X.

Fig. 340. — Induit et bobine de la machine Thomson-Houston.

Cet induit, A, a la forme d’une sphère légèrement aplatie. Son noyau est composé d’une carcasse en fer ayant la forme d’un sphéroïde monté sur l’arbre X (fig. 340). Les pièces polaires sont deux disques de fonte, reliés par une série de traverses isolées, munies de tenons. Sur ces traverses est enroulée une certaine quantité de fils de fer g, g, recouverts de gomme-laque. On recouvre le noyau de l’armature ainsi formée de plusieurs couches de papier isolant, sur lequel on enroule le fil de cuivre isolé.

Nous omettons l’organe de la machine Thomson-Houston qui est particulier aux machines à arc, et qui ne se trouve pas dans les machines pour l’éclairage par incandescence ; nous voulons parler de la soufflerie, qui sert à préserver les collecteurs d’une usure trop rapide, moyennant une injection d’air froid.

Le régulateur automatique constitue la nouveauté de cette machine dynamo. L’effet de cet appareil est rapide et sûr ; on peut éteindre ou allumer un grand nombre de becs à la fois, sans troubler la marche des autres.


CHAPITRE V

divers genres de moteurs en usage pour actionner les machines dynamo-électriques. — machines à vapeur, moteur à gaz, air comprime, chutes d’eau et turbines ou roues hydrauliques.

La production d’électricité, dans les machines dynamo-électriques que nous venons de décrire, étant due à la transformation du mouvement en électricité, on comprend que la force mécanique servant à engendrer le mouvement, puisse être fournie par un moteur quelconque. Dans la pratique, la force motrice qui actionne les machines dynamos est empruntée, selon les circonstances locales, à quatre sources différentes :