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Fig. 415. — Cuisinière mixte au gaz et au coke (petit modèle).


au coke, disposer d’une plaque chaude, d’un four, d’un bain-marie ; et l’on trouve, en outre, une rôtissoire, une grillade, alimentées par le gaz, qui donnent des produits bien supérieurs à ceux obtenus dans les fours au charbon ou au coke.

Dans ces appareils, l’allumage du coke est fait au moyen d’un bec de gaz qui se dégage dans un tube, au-dessous de la grille, et qui est percé de trous qui disséminent la flamme dans le coke et en rendent l’allumage facile. On fait ainsi disparaître l’inconvénient que l’on reproche parfois au coke. L’allumage, par ce système, est toujours sûr et rapide. La dépense (100 à 150 litres de gaz) n’est pas supérieure à celle qu’entraînent les margotins, allume-feux, etc. On a, en outre, l’avantage de ne pas encrasser les fourneaux, comme ceux qui sont chauffés au bois.

Enfin si dans la journée, la cuisinière a négligé son fourneau, si elle le retrouve presque éteint, il lui suffit de rallumer un instant le bec de gaz, pour que le fourneau reprenne son allure.

Un flotteur placé dans le réservoir d’eau chaude, fait monter et descendre une tige extérieure, qui indique, à tout instant, la hauteur de l’eau, et met à l’abri des coups de feu, qui brûleraient une chaudière mise à sec.

Le four et l’étuve ne présentent rien de particulier ; ce sont les mêmes dispositions que dans les appareils similaires au coke ;