ment nécessaire pour remplir le cylindre de mélange détonant. Le piston, en continuant sa marche rétrograde, comprime dans la chambre A le mélange qui est allumé par une étincelle électrique, produite au moyen d’une pile et d’une bobine d’induction, lorsque le piston est arrivé à fond de course. Tandis que la face arrière du piston comprime le mélange, l’autre face aspire l’air qui est comprimé à son tour pendant la période motrice.
Le gaz passe, dans la pompe de compression, par les mêmes phases que l’air à l’avant du cylindre moteur.
Les moteurs Ravel tournent à 160 et 180 tours. On conçoit donc que la succession rapide des inflammations, à raison de trois par seconde, ait été un grand obstacle à vaincre, étant donnée, surtout la multiplicité des organes en jeu. M. Ravel a très habilement surmonté toutes ces difficultés, en comprimant le gaz et l’air dans des réser-