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Fig. 449. Moteur à gaz Ravel.


règle l’admission du gaz, à son entrée dans la pompe.

L’admission du gaz et de l’air au cylindre moteur, se fait à l’aide de deux soupapes, placées dans une boîte, M, fixée latéralement et à l’arrière du cylindre. Cette boîte est reliée, d’une part au réservoir de gaz, d’autre part au réservoir d’air par deux tuyaux. Une tringle qui reçoit son mouvement de l’arbre moteur, actionne les deux soupapes.

L’échappement des produits de l’explosion se fait à l’avant du cylindre, à travers une série d’orifices, disposés sur le pourtour du cylindre et débouchant dans un conduit circulaire, aboutissant lui-même à une boîte à soupape d’échappement.

L’arbre coudé commande la soupape d’échappement par l’intermédiaire de cames, de tringles et de leviers, disposés le long du bâti, du côté du volant.

Connaissant ces différents organes, on se rendra facilement compte du fonctionnement de la machine. Supposons qu’une explosion ayant eu lieu, le piston se trouve à bout de course (fig. 448), vers l’avant du cylindre. Celui-ci est alors rempli des produits de la combustion que le piston en revenant sur ses pas, chasse à l’air libre, à travers les orifices, R. Dès que le piston commence sa marche rétrograde, la soupape d’admission d’air s’ouvre ; l’air comprimé pénètre dans le cylindre, et chasse devant lui les produits de la combustion, jusqu’à ce que le piston ait recouvert les orifices d’échappement R. Le gaz, également sous pression dans son réservoir, pénètre dans le cylindre, avec un léger retard sur l’air afin d’éviter des pertes directes par l’échappement. L’admission du gaz et de l’air n’a lieu que pendant le temps stricte-