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Fig. 76. — Chambre obscure de voyage. Fig. 77. — Chambre obscure de voyage.


tation aux excursions en montagnes, et particulièrement aux voyages alpestres.

Avec les 12 plaques gélatino-bromurées qu’il renferme, l’alpiniste ne pèse pas plus de 2 kilogrammes, et sa longueur ne dépasse pas 15 centimètres, ce qui permet de le porter en bandoulière, au moyen d’une courroie. Pour s’en servir on tire en avant le soufflet ; on presse sur les deux équerres, ainsi qu’on le voit sur la figure 79, ce qui fait chavirer la planchette-support, qui se fixe très solidement d’elle-même et l’on accroche la planchette-objectif au moyen de ses deux gâches à baïonnette. On arme l’obturateur en soulevant le bouton, et en ayant soin de boucher l’objectif.

On porte généralement l’appareil, ainsi tout monté, pour être plus sûr de ne pas manquer l’occasion d’un instantané, qui ne se représenterait plus.

Tenant l’appareil dans les deux mains et à hauteur voulue, le rayon visuel passant par le sommet des deux guidons et par le centre du modèle, on suit de l’œil le sujet à reproduire, et on déclanche l’obturateur au moment voulu, en pressant graduellement, entre le pouce et l’index, le bouton de déclanchement.

Les glaces sont emprisonnées dans les châssis en tôle, qui ont la forme de cuvettes, dont les rebords à ramures préservent la couche sensible de toute éraillure, dans leur