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6o Culture des topinambours ;
7o L’agriculture en Angleterre ;
8o L’agriculture au Congrès méridional ; les instruments à l’exposition nationale de l’agriculture en 1860 ;
9o L’agriculture et le traité de commerce ;
10o Les écoles primaires et l’agriculture ;
11o De l’espèce bovine ; des espèces chevaline, mulassière et asine ; des bêtes ovines dans la Haute-Garonne ;
12o L’agriculture et les classes rurales dans le pays Toulousain ;
13o La culture sur le domaine de Périole ;
14o Étude économique sur le métayage ;
15o Observations critiques sur le projet de loi concernant l’enseignement élémentaire de l’agriculture ;
16o La crise agricole dans les pays à céréales.


Vient enfin l’œuvre capitale de M. Théron de Montaugé, qui résume et complète toutes les autres. Je veux parler de son livre intitulé : l’Agriculture et les classes rurales dans le pays Toulousain, ouvrage des plus remarquables qui valut à notre regretté collègue l’honneur d’être couronné par l’Institut. Ce livre instructif au plus haut degré contient une description savante et détaillée des procédés agricoles en usage dans nos contrées, de leurs transformations successives, des causes de succès ou de déception, des progrès réalisés, de ceux vers lesquels on doit tendre. Son livre est à la fois un traité d’économie rurale et un traité d’agriculture spécialement adapté aux besoins de nos contrées. Les questions de l’ordre le plus élevé y sont le sujet d’une discussion approfondie. Il ne m’est pas possible d’analyser ici une œuvre aussi considérable, et je la résume en disant qu’elle dénote chez son auteur une étude sérieuse des problèmes difficiles dont la génération actuelle cherche péniblement la solution, et qu’elle révèle à chaque ligne l’homme vertueux, le vrai chrétien aimant le bien, cherchant à le faire aimer et le pratiquant lui-même.

Malgré les fatigues que lui imposaient ses nombreux travaux, M. Théron de Montaugé se mêla quelquefois à la vie publique. Il