Page:Firdousi - Le Livre de Feridoun et de Minoutchehr.djvu/259

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retourné de la chasse dans sa demeure, il réfléchit longtemps en se disant : « Si je lui dis : Cela ne se peut pas, ne fais pas naître la discorde, tourne-toi vers la sagesse, alors je m’avilis devant Dieu et devant les hommes par mon manque de parole ; et si je dis : « C’est bien ! ton désir est juste, satisfais la passion de ton cœur, alors quelle race naîtra de ce nourrisson de l’oiseau et de cette fille du Div ? » Sa tête s’appesantit des soucis de son cœur ; il se coucha, mais il ne trouva pas de repos. Plus une chose est difficile pour l’esclave de Dieu, plus son corps en est brisé et plus son âme est en angoisse, plus cette chose devient facile inopinément aussitôt que Dieu le créateur l’ordonne.



SAM CONSULTE LES MOBEDS RELATIVEMENT à ZAL


Aussitôt qu’il se fut levé, il tint une assemblée de Mobeds et de sages ; il raconta tout aux astrologues et leur demanda : « Comment cette aventure finira-t-elle ? « Si je mêle deux éléments tels que le feu et l’eau, il en résultera un malheur, une chose semblable à la lutte qui aura lieu entre Feridoun et Zohak au jour du jugement. Cherchez dans les astres et donnez-moi votre décision ; placez la pointe du roseau sur les signes du ciel