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Page:Firmin - De l’égalité des races humaines.djvu/110

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aux races de l’Afrique. Les glandes sébacées semblent tellement s’adapter au développement du système pileux que des savants d’une haute valeur sont arrivés même à leur refuser une existence distincte. Voici un résumé de la question donné par Longet et qui confirme pleinement toutes les explications que nous avons déjà vues.

« D’après Eichborn, dit-il, ces glandes n’existeraient point comme organes distincts, et la matière sébacée serait sécrétée dans les kistes des poils. Partout où il y a des poils, suivant E. H. Weber, les glandes sébacées s’ouvrent dans les follicules pileux eux-mêmes. Charles Robin distingue des glandes sébacées proprement dites et des glandes pileuses : les premières offrent une embouchure commune avec les follicules pileux et les secondes s’ouvrent dans de larges follicules pilifères. Quant à Kölliker qui admet que plusieurs des glandes sébacées sont constituées par de simples utricules pyriformes, tandis que d’autres forment des glandes en grappe simple ou des glandes en grappe composée, il affirme qu’elles sont généralement plus grosses autour des petits poils qu’au voisinage des poils volumineux[1]. »

Ce qui prouve surabondamment que la peau du noir sécrète moins de matière sébacée que celle du blanc, c’est la nature même des poils gros et relativement rares qui la couvrent dans certaines parties du corps. Partout, on les rencontre secs, rudes et cassants ; c’est ce qui les empêche de s’allonger, encore bien qu’ils poussent aussi vite que ceux d’autres races. Tout différents sont les cheveux ou autres poils du Caucasien, et l’on doit en attribuer la qualité à cette plus grande richesse des glandes sébacées qu’un préjugé vulgaire fait accorder plutôt à l’homme de race africaine. En effet, leur rôle physiologique consiste

  1. Longet, loco citato.