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Page:Firmin - De l’égalité des races humaines.djvu/109

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c’est lui qui paraît alors un appendice de la glande[1]. »

Mais un histologiste d’une compétence incontestable va, si cela se peut, nous faire une description encore plus précise, plus saisissante de la contexture de ces petits organes disposés dans un ordre absolument opposé à celui que désigne M. de Quatrefages. « Les glandes sébacées, dit Leydig, se comportent comme des refoulements de la peau ou comme des diverticula des bulbes pileux. C’est de la substance conjonctive ou du derme ou de la partie conjonctive du follicule pileux que provient la fine enveloppe extérieure (tunica propria), tandis que les cellules de sécrétion épithéliale sont en connexion avec la couche muqueuse de l’épiderme, ou bien, si la glande s’ouvre dans un bulbe pileux, avec l’enveloppe extérieure de la racine du poil[2]. »

Or, il est notoire que les cheveux du Caucasien sont de beaucoup plus fins que ceux de l’Éthiopien. Une différence existe même entre l’épaisseur des cheveux blonds et celle des cheveux noirs, appartenant également à la race blanche. Suivant Leydig, les premiers ont ordinairement de 0mm,058 à 0mm,067 d’épaisseur ; tandis que les seconds ont de 0mm,067 à 0mm,077[3]. Le volume des glandes sébacées étant en raison inverse de celui du follicule pileux correspondant, ainsi que l’ont reconnu tous les histologistes, elles doivent être beaucoup plus développées dans la race blanche (allant du blond au brun) que dans la race noire aux cheveux parfois rares, mais particulièrement épais. Contrairement encore à la proposition de M. de Quatrefages, il est scientifiquement probable que la matière sébacée doit être sécrétée en quantité supérieure dans les races européennes, généralement très poilues, comparativement

  1. Beaunis et Bouchard, loco citato.
  2. Franz Leidig, Histologie comparée, etc.
  3. Franz Leydig, loco citato.