Dans ce tableau, on voit les Noirs d’Afrique entre les Auvergnats et les Parisiens. Les Chinois et les Esquimaux de la race jaune se trouvent séparés par ces mêmes Auvergnats unis aux Africains. Quelle conclusion en tirer ?
Nous négligerons, quant à présent, la mesure de la circonférence horizontale destinée à distinguer les races frontales ou occipitales de Gratiolet ; celles du transverse frontal minimum et de l’indice frontal ne nous diront rien de mieux, puisque l’on y retrouve le Noir d’Afrique à côté du Parisien, le Chinois accoudé à l’Australien, dans un désordre caractéristique[1].
En passant à l’étude de la face humaine, on ne découvre pas une base de classification plus solide que les précédentes. Pour la longueur et la largeur de cette partie du crâne, M. Topinard cite les chiffres suivants empruntés à M. Pruner-Bey.
Largeur | Longueur | ||
18 | Esquimaux | 133 mill. | 135 mill. |
12 | Chinois | 134 | 137 |
10 | Scandinaves | 129 | 132 |
6 | Allemands du Midi | 127 | 131 |
30 | Néo-Calédoniens | 125 | 137 |
30 | Nègres d’Afrique | 127 | 131 |
8 | Hottentots | 116 | 123 |
6 | Lapons | 109 | 136 |
On ne peut tirer de ce tableau aucune conclusion d’une certaine valeur. « Les Esquimaux et les Chinois, dit l’auteur de l’Anthropologie, auraient donc la partie du visage sous-jacente aux sourcils la plus longue et les Lapons la plus courte. » Pourtant, bien que les deux catégories soient séparées par tous les autres groupes du tableau, elles appartiennent également à la grande race jaune.
- ↑ Voir Topinard, loco citato, p. 251 à 255.