comme auparavant. On recommence l’épuisement plusieurs fois de cette manière ; cinq ou six fois suffisent généralement. On essore sur le même filtre les différentes cristallisations de cyanate obtenues, on les lave à l’éther et on les sèche sur de l’acide sulfurique. Rendement : 80g à 90g.
Les eaux mères alcooliques, qui contiennent encore du cyanate, peuvent être utilisées pour la préparation de l’urée. Pour cela, on ajoute à ces eaux mères, tout en les remuant, une solution de 70g de sulfate d’ammonium dans 100cm³ d’eau chaude. On filtre, pour se débarrasser du sulfate de potassium formé ; on distille l’alcool, on évapore à sec et l’on extrait l’urée du résidu au moyen d’alcool à 96 pour 100. En recristallisant l’urée de l’alcool amylique bouillant (hotte !), on l’obtient tout à fait pure.
1. Précipitation par l’acide nitrique.
2. Précipitation par le nitrate mercurique.
3. Décomposition par les alcalis bouillants, avec dégagement d’ammoniaque.
4. Décomposition par l’acide nitreux, même à froid, avec dégagement d’azote et d’anhydride carbonique.
55. Alloxane et alloxantine.
On introduit dans un ballon 15g d’acide urique[1] finement pulvérisé, 30g d’acide chlorhydrique concentré (d = 1,19) et 40g d’eau. On chauffe le mélange à 30° et
- ↑ On obtient l’acide urique en chauffant à l’ébullition dans un ballon à fond rond, jusqu’à presque complète dissolution, 25g d’excréments de serpents avec une solution très diluée de soude caustique (50g à 40 pour 100 dans 500g d’eau). On filtre à chaud et l’on acidule par de l’acide chlorhydrique.