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ÉPILOGUE

APRÈS LA FIN DU MONDE
TERRESTRE

Dissertation philosophique finale.

— Φ —

Alors l’ange jura, par Celui qui vit dans les siècles des siècles, qu’il n’y aurait plus de temps désormais.
Apocalypse, X, 6.

La Terre était morte. Les autres planètes étaient mortes l’une après l’autre. Le Soleil était éteint. Mais les étoiles brillaient toujours : il y avait toujours des soleils et des mondes.

Dans l’éternité sans mesure, le temps, essentiellement relatif, est déterminé par le mouvement de chacun des mondes, et même en chaque monde il est apprécié diversement, selon les sensations personnelles des êtres. Chaque globe mesure sa