Page:Flat - Nos femmes de lettres.djvu/178

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L’heure du concours commence avec le premier âge pour ne finir qu’avec la Vie. En vérité, c’est un perpétuel concours que la vie, où nul n’est assuré, si brillants que soient ses succès, détenir le premier rang. Ce mot dont on use, dont on abuse à notre époque : « Un tel est arrivé », n’a pas de sens à y regarder de près, puisqu’il implique négation du mouvement, et que par définition la vie est un perpétuel mouvement, une lutte ininterrompue. Aussi sommes-nous conduits à transposer dans l’art les conditions mêmes de la vie, et comme c’est une question vitale, suffisant à créer l’intérêt d’un ouvrage, de savoir qui sera le plus fort, qui triomphera dans la passion qui l’anime, Antoine Ferlier ou Grâce Mirbel, Augustin de Chanteprie ou Fanny Manolé. pareillement c’est une manière de concours, organisé entre les deux talents, qui nous proposent la formule de leur art.