Aller au contenu

Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 4.djvu/289

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
283
DE GUSTAVE FLAUBERT.

dans la plaine du Rieff, 247 ans avant Notre-Seigneur, et pour remonter là, il faut quelque effort, avec lequel je t’embrasse.

Ton collègue.


592. À ERNEST FEYDEAU.
[Croisset, début de décembre 1858.]
Vieux vésicatoire, Distillateur d’impuretés, etc.

L’article Rigault que je viens de lire m’a fait rugir au commencement, puis éclater de rire à la fin. C’est bon, mon vieux, c’est bon, ne t’inquiète de rien. Pioche le Daniel, voilà tout… et serre, n… de D…, serre ! Sois concis et toujours brûûlhant ! Entendè vô ! bhhrrrrrûlant !!!

Comme c’est beau la critique, toujours se f… le doigt dans l’œil et blâmant justement ce qu’il y a de meilleur dans un livre. Au fond le gros Rigault a été peut-être excité ? Je t’assure que cet article-là te fait une très belle balle ! Il en ressort pour le public que tu es un grand homme et que tu dois avoir…, ma parole d’honneur ! ça donne envie de te connaître ! et il n’est pas une marquise qui, en t’abordant, ne te coulera dans le tuyau de l’oreille :

Bien, mon p’tit homme
Tu vas voir comme…, etc.


Quels imbéciles ! Enfin, continuons, mon vieux. Écrivons, nom d’un pétard ! Ficelons nos phrases,