des éloges. Personne, à présent, ne s’inquiète de l’Art ! De l’Art en soi ! Nous nous enfonçons dans le bourgeois d’une manière épouvantable et je ne désire pas voir le vingtième siècle. Pour le trentième, c’est différent !
Avez-vous lu Un prêtre marié, de Barbey d’Aurevilly ? Je voudrais bien avoir votre avis sur ce livre.
J’ai vu avant-hier Mme Sand. Elle avait fini un roman[1] le matin même et m’a paru en excellente santé.
Eh bien, quand Henriette[2] ? Et que faites-vous ?
Quant à moi, mes bons, j’ai reçu depuis mon retour dans mes lares de jolies tuiles sur la tête : 1o la mort déplorable et inattendue de mon neveu (le gendre de mon frère) ; 2o la maladie de ma mère : un zona compliqué d’une névralgie générale et qui lui fait pousser la nuit de tels cris que j’ai été obligé d’abandonner ma chambre. Vous pouvez imaginer le reste !
Aujourd’hui, il y a un peu de mieux.
La littérature ne marche pas roide au milieu de tout cela, comme vous pouvez le croire.
Je viens de lire le livre de Proudhon sur l’Art ! On a désormais le maximum de la pignouferie