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DE GUSTAVE FLAUBERT.

890. À JULES TROUBAT.
[Croisset, jeudi [janvier 1867].

Merci derechef. Vous me mettez, comme on dit, « du baume dans le sang ».

La solution que vous m’annoncez ce matin m’a été prédite hier par quelqu’un qui s’y connaît. Il serait possible que notre cher maître arrivât à se guérir complètement.

Prêchez-le, pour qu’il ne fasse rien du tout.

Donnez-moi de ses nouvelles, quand vous en aurez le loisir.

Mille poignées de main de votre

G. F.

891. AU COMTE RENÉ DE MARICOURT.
Croisset, près Rouen, 4 janvier 1867.
Monsieur et cher Confrère,

En rejetant les deux tiers et demi des choses extra-aimables que vous m’écrivez, il en resterait encore assez pour contenter les plus difficiles. Vous me paraissez un très aimable homme ; telle est mon opinion sur vous. Donc, je vous prie de vous rappeler ceci :

Vers la fin de février, à partir du 20 ou 25, je serai à Paris, boulevard du Temple, 42, où je resterai jusqu’au mois de juin. Je compte sur votre visite, une heure de conversation valant mieux que dix lettres. Vous m’y trouverez tous les di-