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DE GUSTAVE FLAUBERT.

me promet sa visite depuis quatre ans ! et qui de Croisset ira baptiser sa petite-fille à Saumur, puis de là chasser les perdrix en Angleterre.

Tout ce contre-temps me contrarie plus que je ne saurais dire.

Ma visite au cher Saint-Gratien n’est du reste que différée. Le mois prochain, vers le milieu d’octobre, je compte prendre ma revanche.

Agréez donc mes excuses, Princesse (mes regrets serait une expression plus juste), et permettez-moi de vous baiser les deux mains en vous priant de croire que je suis Votre très humble et très affectionné.

G. Flaubert.

995. À JULES DUPLAN.
[Croisset, septembre-octobre 1868].
Cher bon Vieux,

Voilà ce qui m’arrive : j’avais fait un voyage de Fontainebleau avec retour par le chemin de fer, quand un doute m’a pris et je me suis convaincu, hélas ! qu’en 1848 il n’y avait pas de chemin de fer de Paris à Fontainebleau. Cela me fait deux passages à démolir et à recommencer ! Je vois dans Paris-guide (t. I, p. 1660) que la ligne de Lyon n’a commencé qu’en 1849. Tu n’imagines pas comme ça m’embête ! J’ai donc besoin de savoir : 1o comment, en juin 1848, on allait de Paris à Fontainebleau ; 2o peut-être y avait-il quelque tronçon de ligne déjà fait qui servait ? 3o quelles voitures prenait-on ? 4o et où descendaient-elles