garde nationale en juin 1848, qui me feront très bien voir des bourgeois ! Je leur écrase le nez dans leur turpitude, tant que je peux.
Avec tout ça, vous ne me donnez aucun détail sur Cadio. Quels sont les acteurs ? etc.
Je me méfie de votre roman sur le théâtre. Vous les aimez trop, ces gens-là ! En avez-vous beaucoup connu qui aiment leur art ? Quelle quantité d’artistes qui ne sont que des bourgeois dévoyés !
Nous nous verrons donc d’ici à trois semaines, au plus tard. J’en suis très content et je vous embrasse.
Et la censure ? J’espère bien pour vous qu’elle va faire des bêtises. D’ailleurs, ça m’affligerait si elle manquait à ses us.
Avez-vous lu ceci dans un journal : « Victor Hugo et Rochefort, les plus grands écrivains de l’époque ! » Si Badinguet maintenant ne se trouve pas vengé, c’est qu’il est bien difficile en supplices.
Votre lettre datée de l’autre dimanche n’est arrivée à Croisset que mardi dernier et a couru après moi dans mes différentes pérégrinations, si bien qu’elle m’a rejoint ici avant-hier, jour où je me proposais d’aller chez vous.
Tout est difficile ! car je dois être revenu à Croisset jeudi prochain pour y recevoir Tourgueneff, qui