j’ai grande envie de vous voir et de causer avec vous.
Il me serait bien doux d’avoir votre portrait pour l’accrocher à la muraille dans mon cabinet, à la campagne, où je passe souvent de longs mois tout seul. La demande est-elle indiscrète ? Sinon, mille remerciements d’avance. Prenez ceux-là avec les autres que je réitère.
Ne viens pas mercredi. Je suis invité le soir chez la princesse Mathilde. Nous n’aurons pas le temps de causer tranquillement après le dîner. C’est remis à samedi. Le Du Camp est averti.
Ma réponse au sieur Frœhner paraîtra dans l’Opinion samedi ou peut-être jeudi. Je crois que tu ne seras pas mécontent de la phrase qui te concerne.
Est-ce convenu ? À samedi.
Je viens de lire votre article sur Salammbô, paru dans la Revue Contemporaine le 31 décembre 1862.