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CORRESPONDANCE

besoin d’être défendu. On me trépigne violemment.

À toi,

Ton G. F.

1088. À MADEMOISELLE LEROYER DE CHANTEPIE.
Rue Murillo, 4 [parc Monceau], 22 décembre [1869].

Merci de votre bon article, chère Demoiselle. J’ai bien besoin d’être un peu défendu, car je suis attaqué avec acharnement. Mais il en sera, je l’espère, de l’Éducation sentimentale comme de la Bovary. On finira par en comprendre la moralité et trouver « cela tout simple ».

Quant au succès matériel, je n’ai pas à me plaindre, mon livre se vend extrêmement bien, malgré la politique.

Mille cordialités de votre tout dévoué.


1089. À LA PRINCESSE MATHILDE.
Croisset [31 décembre 1869].

Quoique l’usage soit bien gothique, il me semble convenable.

Je vous souhaite donc, Princesse, une bonne année.

Que chacun de vos désirs se réalise, que rien de fâcheux ne vous survienne, que tout enfin vous agrée, depuis les résolutions de la Politique jusqu’à la température du ciel ! Soyez aussi heureuse que possible.