Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 6.djvu/215

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
209
DE GUSTAVE FLAUBERT.

Je voudrais que vous fussiez restée à Dieppe, car Rouen ne m’avait pas l’air non plus bien tranquille.

Écrivez-moi par le télégraphe pour me dire ce que vous devenez. Il faut que la dépêche passe par l’Angleterre.

Je pars pour Londres mardi. Donc, répondez-moi tout de suite, rue d’Arlon, 15, Bruxelles.

Je vais très bien et vous embrasse tous.


1157. À SA NIÈCE CAROLINE.
Bruxelles, lundi 20 mars 1871.
Chez M. Giraud, rue d’Arlon, 15.

J’espère que vous n’avez pas fait la bêtise d’aller à Paris d’où il nous arrive des nouvelles déplorables.

Je ne sais pas ce qui se passe à Rouen. Comment vous en tirez-vous ? Tu n’as donc pas reçu un télégramme que je vous ai envoyé avant-hier par la voie d’Angleterre ? Je vous ai écrit plusieurs lettres. J’envoie un télégramme à Lapierre pour avoir de vos nouvelles.

Comme je pense que je reviendrai plus facilement à Rouen par New-Haven que par Paris, je partirai pour Londres mercredi, à moins que d’ici là je n’aie de vous un mot qui me rappelle. Comment se porte notre pauvre vieille ?