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CORRESPONDANCE

Le bon Fréville (Blacas) a le rôle de D’Orbigny.

J’ai choisi le papier, grosse affaire pour le volume, et Claye m’a donné son devis. En faisant tirer à 2 mille tu peux gagner ; tu gagneras (déduction faite des frais et de l’horrible commission de Lévy) six mille francs.

Je t’enverrai le détail du compte si tu y tiens.

Je le garde, d’ailleurs, pour te le montrer.

J’aurais dû commencer ma lettre par te foutre des sottises, car tu es « un drôle de jeune homme », et je trouve que tu pourrais mettre, dans tes affaires, un peu de l’activité que j’y emploie.

Je t’ai prié de m’envoyer : 1o les vers de l’Amour noir, 2o la photographie de Bouilhet (je cherche maintenant un graveur pour faire une belle eau-forte), 3o le manuscrit original d’Aïssé ; et je ne vois rien venir. Tout cela est pourtant fort pressé !

Tâche de t’occuper un peu moins de l’espèce de navet qui te sert de… et fais-moi l’honneur de me répondre.

Je t’embrasse.

Ton.

1235. À PHILIPPE LEPARFAIT.

Entièrement inédite.

Samedi soir, 8 heures. [1871]

M’envoyer dare-dare et presto, prestissimo, le portrait d’Aïssé de M. Clogenson.

Dépêche-toi de faire faire la boîte et de m’expédier cela par la grande vitesse.