Je ne t’ai pas écrit, je ne t’ai pas envoyé de cartes, à propos du mariage d’Estelle. Mais jamais je n’ai pensé à toi comme depuis huit jours. Il me semble que tu vas t’ennuyer affreusement. Et je t’embrasse.
J’espère te voir dans une quinzaine de jours. Tâche d’être plus gai que moi.
Comment ! vous ! vous ! Un soupçon sur votre vieil ami ? Comment pouvez-vous supposer qu’il vous oublie, dans un moment surtout où il a le cœur si remué ?
Si je ne vous ai pas écrit, c’est que je n’en ai pas eu la force. Voilà mon excuse. J’aurais dû répondre à votre première lettre, c’est vrai, mais j’étais si fatigué !…
Tâchez de rester à Paris jusqu’au 20 juin : je compte y être vers cette époque, nous nous verrons un peu.
Plus ma vie s’avance, plus elle est triste. Je vais rentrer dans une complète solitude. Je fais des vœux pour le bonheur de votre fils comme s’il