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CORRESPONDANCE

de moins, et ce qu’il y a d’étrange, c’est qu’elle était moins sourde. Il ne faut pas qu’elle soit un instant seule, aussi a-t-elle dû s’ennuyer effroyablement dimanche ; mais j’espère que les dames Vasse lui tiennent maintenant compagnie.

Si elle n’avait pas eu peur d’être indiscrète, elle aurait, samedi, poussé jusqu’à Dieppe avec Mlle Ozenne. Mais tu sais qu’il faut toujours l’inviter plutôt trois fois qu’une. Quand tu seras prête à la recevoir et elle à aller chez toi (c’est-à-dire après le départ des dames Vasse et avant la venue de Bonenfant), je crois qu’une invitation venant de la part d’Ernest la toucherait beaucoup. Quant à moi, mon loulou, je m’en vais demain passer une douzaine de jours à Londres, puis j’irai à Nogent, et peut-être chez la Princesse, si toutefois elle n’est pas à Dieppe à ce moment-là. En tout cas, je compte être revenu à Croisset vers le 1er  ou le 2 septembre.

Ton vieil oncle.

1053. À PHILIPPE LEPARFAIT.

Entièrement inédite.

20 août 1869.

Je ne vois pas de seconde liste.

Fais inscrire pour 40 francs M. Jehanny Moissiât, peintre.

Et les affaires avec Cany ?

Camille Doucet est enthousiasmé d’Aïssé et prétend que ce sera un succès colossal. Je vais tâcher d’avoir le père Beauvallet pour le rôle du