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CORRESPONDANCE

Je ne sais pas pourquoi je t’écris, ce soir. Car je n’ai rien à te dire : par besoin de causer, sans doute. Nous nous voyons si peu ! et je te ferai observer, à ce propos, que tu ne viens jamais me faire de visites ! tandis que tu vas chez un tas d’imbéciles, soit dit sans t’offenser.

Probablement que lundi, vers 4 heures du soir, je passerai chez toi en revenant de chez Charpentier, où je resterai tout l’après-midi à relire Saint Antoine. Nous avons laissé échapper des fautes. — C’est mardi qu’on m’a promis mes places.

Mon rhume dure toujours. Je suis très fatigué, doux et mélancholieux.

Ta vieille Nounou.


1441. À GEORGES CHARPENTIER.
[6 mars 1874].

Encore un renfoncement ! !

Je suis remis à Mercredi. (La répétition est pour mardi.)

Venez me voir dimanche, je vous donnerai ce que j’aurai pu arracher (comme places).

À vous.

Vendredi soir.