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DE GUSTAVE FLAUBERT.

1442. À MADAME GEORGES CHARPENTIER.
[Paris, 7 ou 8 mars 1874].
Chère Madame,

Je reçois votre pancarte japonaise au moment où je venais de vous prévenir que ma première n’a lieu que mercredi 11.

Je suis écœuré par tous ces retards ! et je vous présente mes excuses.

C’est à grand peine que j’ai pu vous avoir une loge ; elle est de quatre places. Je n’en ai qu’une et il n’y a pas eu location.

Probablement que d’ici à mercredi je vous prierai d’y recevoir deux belles dames.

Donc à mardi, une heure précise.

En vous baisant les mains, je suis, Madame,

Votre.


1443. À GEORGE SAND.
Paris, jeudi, 1 h. [12 mars 1874].

Pour être un four, c’en est un[1] ! Ceux qui veulent me flatter prétendent que la pièce remontera devant le vrai public, mais je n’en crois rien. Mieux que personne je connais les défauts de ma pièce. Si Carvalho ne m’avait point, durant un mois, blasé dessus avec des corrections que j’ai enlevées, j’aurais fait des retouches ou peut-être

  1. La première représentation du Candidat eut lieu le 11 mars 1874, au Vaudeville.