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DE GUSTAVE FLAUBERT.

je commencerai dans six semaines, me demandera quatre ou cinq ans.


1449. À GEORGES CHARPENTIER.
[Paris], jeudi [avril 1874].
Mon cher Ami,

M. de Forges, rue d’Aumale, 11 (le père d’Anastasie), me demande un Candidat. Je n’en ai plus un. Voulez-vous lui en envoyer un ? Le dernier exemplaire qui me restait est parti avant-hier pour New York, à l’adresse de Weinschenk, qui veut le faire jouer sur ces rives lointaines.

Embrassez pour moi tout votre monde.

À vous.

Nom d’un nom, quel froid !


1450. À GEORGE SAND.
[Paris], vendredi soir, 1er mai 1874.

Ça va bien, chère maître, les injures s’accumulent ! C’est un concerto, une symphonie où tous s’acharnent dans leurs instruments. J’ai été éreinté depuis le Figaro jusqu’à la Revue des Deux Mondes, en passant par la Gazette de France, et le Constitutionnel. Et ils n’ont pas fini ! Barbey d’Aurevilly m’a injurié personnellement, et le bon Saint-René Taillandier, qui me déclare « illisible », m’attribue des mots ridicules. Voilà pour