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CORRESPONDANCE

Allons, adieu ; je n’ai que le temps de t’envoyer deux bons bécots.

Vieux.

Le jeune P*** chante des hymnes en l’honneur de ta peinture. Mais des éloges ! des éloges !

(Agence Nion.)


1719. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, jeudi 2 heures, 29 novembre 1877.
Mon Loulou

Ton mari est venu, hier, dîner à Croisset, et nous avons passé la soirée à deviser gentiment.

« Les Affaires » me paraissent prendre une assez bonne tournure. Il faut voir ce qui adviendra du côté de Mme Pelouze. Tâche d’être extra-aimable quand tu lui seras présentée, la semaine prochaine. C’est une bonne femme, avec qui il faut aller rondement.

[……] Si le voyage de Trieste s’effectue, vous serez peut-être partis avant que je ne sois retourné à Paris, où je vivrai seul pendant un bon mois.

Depuis ton départ, j’ai écrit à peu près cinq pages ; il m’en faut encore huit pour faire mes paquets et j’ai, de plus, bien des lectures à débrouiller…

Rien de neuf, mon Caro ! [……] Je continue mon existence de « petit-père tranquille », d’autant mieux que Chevalier a tué sa tourterelle.