époque-là, peut-être vous ferai-je une visite.
D’ici là, mon cher ami, bonne pioche et bonne santé. Mes meilleurs souvenirs à Mme Zola.
Et tout à vous.
La commission de Lagier est faite. J’ai envoyé ma lettre à Paris, ignorant l’adresse de Zola à la campagne. Mais vous pourrez dire à Lagier que c’est une rosse. Elle aurait pu, il me semble, se donner la peine de m’écrire ? Néanmoins, faites-lui une langue de ma part.
Dans votre dernière épître vous ne me parlez pas de votre pauvre maman. Je voudrais bien avoir de ses nouvelles. Restera-t-elle tout cet été à Paris ? Et vous, irez-vous à Étretat au mois de septembre ? Du 10 au 25 il est probable que j’embellirai la capitale de ma personne et nous pourrions nous y voir un peu. Mais ne dites mot à personne de ce projet.
Bouvard et Pécuchet continuent leur petit bonhomme de chemin. Maintenant je prépare le chapitre de la politique. J’ai à peu près pris toutes mes notes ; depuis un mois je ne fais pas autre chose et dans une quinzaine j’espère me mettre à l’écriture. Quel bouquin ! Quant à espérer me faire lire du public, avec une œuvre comme celle-là ce serait de la folie ! Cependant,
On a beau s’en défendre, on est toujours flatté
De se voir le premier dans sa localité.