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326.
CORRESPONDANCE

Vous savez que Pouchet est son grand ami. Parlez-en audit sieur et à Tourgueneff aussi.

C’est très bien votre Vénus. Je n’y vois rien à reprendre que deux petites incorrections grammaticales, mais elles peuvent se défendre. Dormez sur vos deux oreilles. C’est bon.

Connaissez-vous Theuriet ? Il a publié des vers dans le papier de Mme Adam. En sachant combien il a reçu, ce sera une base pour demander.

Que dites-vous de ce bon Bergerat qui ne répond pas à mes lettres ? Et de Lemerre se privant de m’expédier les premières épreuves des poésies de Bouilhet, que je devais avoir la « semaine prochaine » ? Quelles quantités de m… molles on rencontre à chaque pas que l’on fait, mon pauvre ami !

Ma religion (Exégèse et apologétique chrétiennes) m’exténue ! Je n’aurai pas fini au jour de l’an. Il faut en prendre son parti. J’ai peur d’être terminé moi-même avant la terminaison de mon roman. Quel fardeau qu’un pareil bouquin !


1911. À MADAME ROGER DES GENETTES.
[Croisset, novembre ? 1879].

Il faut que je vous remercie tout de suite, car vous venez de me faire du bien. Les anciens vers que vous m’envoyez m’ont tellement ému que j’en ai pleuré comme un veau, et ces larmes m’ont soulagé ! Merci, du fond de ma tendresse. Lemerre, enfin ! imprime les poésies complètes