est d’une composition infernale ? Et puis je suis déchiré entre la Foi et la Philosophie, voulant être aussi sympathique à l’une qu’à l’autre, c’est-à-dire qu’il y en ait pour les deux bords.
L’histoire du P. Didon[1] ne me surprend nullement, au contraire ! et elle renforce mes théories. Du moment que vous vous élevez, on (l’éternel et exécrable on) vous rabaisse. C’est pour cela que l’autorité est haïssable essentiellement. Je demande ce qu’elle a jamais fait de bien dans le monde. Aussi ton bonhomme d’oncle est-il révolutionnaire jusque dans les moelles.
Mais quelle réclame pour mon loulou que le portrait du Révérend ! Médite-la et soigne-le !…
Tes présents de bouche ont été bien reçus et nous avons fêté ma cinquante-huitième dignement. Gertrude m’a renvoyé ce matin une charmante lettre. Mais il est trop tard pour lui répondre ce soir.
Flavie t’a-t-elle parlé de celle que je lui ai écrite ?
La maison n’est pas précisément chaude. On est transi rien qu’à traverser la grande salle à manger.
Suzanne me soigne très bien, et Fortin vient me voir souvent.
Adieu, pauvre chat. Je t’embrasse bien fort.
Ton vieux.
- ↑ Interdiction, par l’archevêché de Paris, des conférences faites par le P. Didon à Saint-Philippe du Roule.