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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Je vous attends avec une légitime impatience, comme bien vous pensez.

Vous trouverez à la gare des fiacres qui vous mèneront ici directement.

À bientôt donc ; et d’ici là je vous embrasse.

Vôtre.


1975. À SA NIÈCE CAROLINE.
[Croisset, 27 mars 1880].

J’attends au milieu de la semaine prochaine une lettre de toi, me disant le jour et l’heure de ton arrivée, car jamais, je crois, je n’ai eu envie de te voir comme à présent. Nous allons passer ensemble quelques bons jours.

Tu ne me dis pas si tu as reçu, depuis le télégramme d’Ernest, une lettre de lui. Ci-inclus le fragment recopié d’une épître du Moscove. Envoie-le à ton mari, ça lui fera plaisir.

[…] Mon disciple, qui m’est arrivé tantôt, me dit que tu as oublié les jurés du gouvernement, à la tête desquels est d’Osmoy. Il en connaît plusieurs et te recommandera. Demain, je verrai si mes convives en connaissent.

Je peux écrire moi-même à Paul Baudry ; mais comment lui désigner ton œuvre ? Ton ami Heredia est très intime avec Jules Breton qu’il m’a amené un jour en visite. Quant à Jules Lefebvre et aux autres, adresse-toi à Popelin, qui ne demandera pas mieux que de t’obliger ; ou, ce qui est plus simple, va (sous prétexte de lui demander ses commissions pour moi) chez la bonne prin-