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Julien.
Ne craignez rien ! Ma bouche se taira, mes yeux se détourneront, j’aurai l’air indifférent ; et si je me présente chez vous…
Madame Rousselin.
Mais, mon mari… monsieur.
Julien.
Ne me parlez pas de cet homme !
Madame Rousselin.
Je dois le défendre.
Julien.
C’est ce que j’ai fait, — par amour pour vous !
Madame Rousselin.
Il l’apprendra ; et vous n’aurez pas à vous repentir de votre générosité.
Julien.
Laissez-moi me mettre à vos genoux, afin que je vous contemple de plus près. J’exécuterai, madame, tout ce qu’il vous plaira ! et valeureusement, n’en doutez pas ; me voilà devenu fort ! Je voudrais épandre sur vos jours, avec les ivresses de la terre, tous les enchantements de l’Art, toutes les bénédictions du Ciel…
Miss Arabelle, cachée derrière un arbre.
J’en étais sûre !