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Page:Flaubert - Madame Bovary, Conard, 1910.djvu/541

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de la police correctionnelle, le 31 janvier 1857, en vertu des articles 1 et 2 de la loi du 17 mai 1819, et 59 et 60 du Code pénal.

L’audience, présidée par Me Dubarle, eut les honneurs d’une foule choisie.

Le réquisitoire, faible d’argumentation, fut prononcé par l’avocat général Ernest Pinard. La défense, présentée par Me Sénard, fut un triomphe. Les accusés furent acquittés et Flaubert est acclamé chef de l’école dite réaliste. Madame Bovary devint populaire ; son succès dure encore. Il est à un moment si retentissant que Flaubert en paraît obsédé, il écrit : « Je voudrais être assez riche pour racheter tous les exemplaires de ce roman, les jeter au feu et qu’on n’en parle plus. » Et plus tard : « J’ai hâte de donner un autre livre qui détruira celui-ci. »



VARIANTES

D’APRÈS L’ÉDITION ORIGINALE.
Paris, 1857.

Page 3, ligne 22, fallait la garder à la main…

Page 5, ligne 31, ans à même la…

Page 6, ligne 3, retira à la…

Page 6, ligne 23, encore plus.

Page 6, ligne 30, l’ivresse ;

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Page 29, ligne 10, tout aise…