Page:Flaubert - Théâtre éd. Conard.djvu/206

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partage trop tous ses sentiments pour ne pas désirer comme lui vous être agréable, et même, pardon du mot… utile, si nous le pouvons.

Paul.

Oh ! je suis confus, vraiment !…

Madame Kloekher.

Il nous sera bien doux de faire en sorte que vos chagrins soient sinon oubliés… du moins adoucis.

Paul.

Mais ils le sont déjà, Madame, par cette manière inattendue… !

Madame Kloekher.

Comme vous avez dû souffrir, n’est-ce pas ?

Paul.

Oui, oui !

Madame Kloekher.

Pourquoi n’êtes-vous pas venu à nous, d’abord ?

Paul.

Eh ! mon Dieu, Madame, mon excuse, quoique sincère, est mauvaise, mais…

Madame Kloekher.

Mais quoi ?

Paul.

Pardon ! je n’osais…

Madame Kloekher.

Enfant ! Allons, vous réparerez cela, je l’exige !… Nous recevons nos intimes tous les mercredis à sept heures, n’oubliez pas ! Je vous ferai connaître quelques-