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Page:Flaugergues - H. de Latouche, 1853.djvu/10

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durable renommée. Qu’elle est curieuse, intéressante et touchante à la fois, cette correspondance entre un grand pontife et un comédien ! Que cette donnée est neuve et piquante, et pourtant comme tout dans les sentiments et dans le langage est naturel et vrai ! Si vrai, que M. de Latouche, qui avait donné ces lettres comme traduites d’un vieux manuscrit, fut d’abord pris au mot. Peu après la publication de son ouvrage, il s’amusa à traduire en italien une des lettres de Carlin et à donner cette version à une revue du temps. Aussitôt les critiques de pleuvoir dans tous les journaux. On déclara : que la traduction française, quoique faite en conscience, était loin de la grâce et de la naïveté du texte. Ceci réjouit beaucoup l’auteur, qui racontait avec finesse et gaité ces sortes de mystifications.

Restreinte dans un cadre étroit, nous ne pourrons guère que nommer ici les nombreux ouvrages de M. de Latouche.