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Page:Flaugergues - H. de Latouche, 1853.djvu/16

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Nous ne donnerons ici que ces derniers vers ; ils ont été gravés sur le monument du poète, au-dessous de son médaillon en bronze, dû à l’amitié de M. David (d’Angers), un des hommes pour qui M. de Latouche a gardé jusqu’à la fin de sa vie, le plus d’estime et d’affection :


Confiés à la terre ainsi qu’un grain futile,
Nous en ressortirons sous ton regard fertile.
Mon Dieu ! refleuris-nous par tes dons inconnus !
À des cœurs sans verdure, à des fronts déjà nus,
Viens imposer demain ta féconde puissance !
La mort, c’est le printemps, c’est notre renaissance ?


L’ermitage d’Aulnay est en des mains pieuses qui le conserveront, avec un saint respect, en l’état où le poète l’a laissé, tout rempli de son image et de son souvenir.


P. F.





Impr. de E. Dépée, à Sceaux.