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Page:Flaugergues - H. de Latouche, 1853.djvu/8

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lité est enfin devenue une cause presque continuelle de souffrance, une vraie maladie. Pour ne jamais le froisser involontairement, il fallait le connaître ; mais aussi comme il rendait avec usure ce qu’il exigeait en tendresse, en égards, en confiance, en dévoûment, quand on l’avait bien compris et qu’on l’aimait à son gré !

À huit ans il quitta Archis pour le collège de Pont-le-Voy. Là, il fit des études très complètes, et il contracta des amitiés qui toutes ont duré autant que son existence. Quelquefois des malentendus, des circonstances fâcheuses, des antagonismes politiques, ont momentanément relâché ces liens, mais sans jamais les briser ; et toujours c’est M. de Latouche qui, le premier, a senti le besoin de les resserrer. Un de ces amis de collège,

Si divers de penser, si semblables de cœur.


fut M. Lourdoueix.