Page:Flaugergues - Les Bruyères, 1854.djvu/21

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

STANCES.

Fille du ciel, brillante poésie !
Tes doux accens endorment mes douleurs.
Viens animer le néant de ma vie !
Dans ce désert viens semer quelques fleurs !
Sois tout pour moi, remplis mon existence ;
De mes chagrins perce la sombre nuit ;
Trompe mon cœur qui sans cesse s’élance
Vers un bonheur qui sans cesse le fuit !