Page:Flavius Josephe - Leon Blum - Contre Apion, Leroux, Paris, 1902.djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


VII

Soins pris pour assurer la pureté de race des prêtres.


[30] Non seulement dès l’origine ils ont commis à ce soin les meilleurs, ceux qui étaient attachés au culte de Dieu, mais ils ont pris des mesures pour que la race des prêtres demeurât pure de mélange et sans souillure. [31]. En effet, celui qui participe au sacerdoce doit, pour engendrer, s’unir à une femme de même nation et, sans considérer la fortune ni les autres distinctions, faire une enquête sur sa famille, extraire des archives la succession de ses parents et présenter de nombreux témoins13. [32]. Et nous ne suivons pas cette pratique seulement en Judée même, mais, partout aussi où se rencontre un groupe des nôtres, les prêtres observent rigoureusement cette règle pour les mariages. [33]. Je parle de ceux d’Égypte, de Babylone et de tous les autres pays du monde où les hommes de la race sacerdotale peuvent être dispersés. Ils envoient à Jérusalem le nom patronymique de leur femme avec la liste de ses ancêtres en remontant, et les noms des témoins. [34]. Si le pays est en proie à la guerre - comme le fait s’est produit souvent lors des invasions d’Antiochos Épiphane, de Pompée le Grand et de Quintilius Varus14, et surtout de nos jours - [35]. ceux des prêtres qui survivent reconstituent de nouveaux livrets à l’aide des archives15 et véri-