Page:Fleischmann - Le Rival de Sherlock Holmes.djvu/10

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rappeler quelques-unes ici ? Les Hêtres rouges, les six Napoléons, l’Association des Hommes roux, la Bande Mouchetée, et cent autres, où sa perspicacité vint si souvent à l’aide des policiers de Scotland Yard ? Certes non, car le lecteur, aussi bien que nous, sait ces choses. Si j’en parle ici, c’est uniquement pour insister sur la gloire de M. Sherlock Holmès, pour dire la renommée qui entoure encore aujourd’hui son nom et le rend fameux entre le Corentin de Balzac, le Dupin d’Edgar Poë et le Javert de Victor Hugo.

Eh bien, cet homme illustre, glorieux, fameux, connu ; cet homme admiré, redouté, envié, haï ; ce policier terreur des malandrins, Œdipe du crime, providence de Scotland Yard, cet homme là eut un rival.

La mesure qu’il convient d’observer en toutes choses me fait écrire ici rival à la place de maître, quoique ce dernier titre lui eût certes, mieux convenu. Honni soit qui mal y pense ! Loin de moi la pensée de démolir la renommée de M. Sherlock Holmès au bénéfice de M. William Hopkins, car c’est William Hopkins que se nomma le rival du héros de l’aventure de l’homme à la lèvre retroussée ! Là n’est pas mon but, certes, mais cette renommée doit-elle m’empêcher de faire accorder à M. William Hopkins la part de gloire qui, si tardivement,