Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/130

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Le hasard de la conversation lui fit prononcer le nom de la comtesse Camerata et il raconta l’affaire de la lettre, en ajoutant qu’ils avaient tous cru à une manœuvre policière. Metternich lui éclata au nez et fit entrer le comte de Sedlizky, ministre de la police, dans son cabinet. « Racontez-nous de nouveau ce que vous venez de me dire », ordonna-t-il à Prokesch. Et Prokesch de répéter. Sedlizky en tomba de son haut et, confus, avoua : « Je ne savais pas un seul mot de cette aventure. » Si Prokesch[1], témoin digne de foi, doit être cru, que penser de ce qu’écrit Napoléone à sa tante Caroline, la veuve de Joachim Murat, et quel sens attacher aux plaintes que voici :

  1. Comte de Prokesch-Osten, Mes relations avec le duc de Reichstadt... ; déjà cit., pp. 152, 153.