Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/18

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Ces lacunes, le livre que voici ne prétend point à les combler. Nous ne nous engageons pas à réfuter les autorités médicales et graphologiques qui ont collaboré avec M. Frédéric Masson. Contre les premières, nous avons montré quelles armes il fournit lui-même ; quant aux secondes, le ridicule dont elles se sont couvertes en dix, en cent occasions, nous dispense de les accabler davantage. Dès lors, il importe de définir, – puisque nous n’avons point voulu recommencer la biographie du Roi de Rome, – le but de ce livre. Il s’attache à préciser, en certains points, la légende de Napoléon II, du moins dans la partie volontairement dédaignée par M. Frédéric Masson : l’amour. Dans cette vie captive l’amour a-t-il joué un rôle ? Si oui, quelles en furent les héroïnes et les circonstances ? Quelle part les femmes ont-elles eue dans la légende du prisonnier ? A-t-il exercé une influence sur elles ? Dans quelle mesure ont-elles participé à cette légende ? Qu’en faut-il accepter ? Qu’est-il possible d’en condamner ? Aucune de ces questions n’a été posée par M. Frédéric Masson. À tenter de suppléer à son silence, nous n’ignorons pas ce que nous risquons.

En effet, M. Frédéric Masson a adopté, à l’égard de ceux que la ferveur ou la curiosité pousse aux études napoléoniennes, une attitude dénuée d’aménité. Un exemple : l’influence de la