Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/20

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bel et bien, le « godelureau » serait pendu à la grande vergue ! Mais, quoi ! L’Empire et l’Empereur sont encore du patrimoine français, appartiennent à toutes les curiosités et ne se dérobent à nulle enquête. Déjà cela a été dit, écrit : « Il n’y a plus à douter que l’histoire de Napoléon et de ses parents ne soit un terrain de chasse particulier, réservé à M. Masson, où l’on ne saurait s’aventurer sans se rendre, ipso facto, coupable de braconnage et de vol[1]. » Ces braconneurs et ces voleurs, dédaigneusement, superbement, M. Frédéric Masson les écrase, méprisant au point de ne pas leur faire l’aumône d’une réclame. Demeure à savoir s’ils la sollicitent. Le malheur est que tous les écrivains ne se rendent point coupables des délits que le volé dénonce si vertement, et dont il les accuse en bloc, anonymement, peut-on dire. À vrai dire, les griefs de M. Frédéric Masson tombent souvent à faux. C’est ainsi qu’il dit en certain endroit : « Libre à qui voudra m’accuser d’avoir imaginé les lettres que je cite et les faits que je raconte[2]. » Il n’ignore point que

  1. P. Caron, Revue d’histoire moderne et contemporaine ; Paris, 1906-1907, in-8°, tome VIII, p. 311.
  2. Frédéric Masson, Napoléon et sa famille (1811-1813) ; Paris, 1906, in-8°, tome VIII ; intr. VII.