mules portugaises, sut respecter les côtes d’une majesté en herbe.
C’est ce personnage qui, au dire de Barthélemy, avait été placé, par Metternich, auprès du duc de Reichstadt pour le pervertir. Le poète l’écrivit d’abord en prose :
Le ministre Metternich, voyant que don Miguel apprenait chaque jour à ses flegmatiques vassaux, qu’un fils de roi, issu des Bragance, pouvait être aussi mauvais garnement que le dernier mauvais sujet de S. M. François II, voulut mettre un terme à cette conduite avilissante, et chercha comment il pourrait occuper la nullité du Portugais. Précisément, à la même époque, le duc de Reichstadt (sic) avait besoin d’un ménin ; mais fidèle au système qui avait présidé l’éducation du jeune prince, le premier ministre voulut placer auprès de lui, ou un homme assez dévoué pour tout lui taire, ou un être assez stupide pour tout ignorer ; cette dernière espèce même fut préférée, et l’on choisit don Miguel pour occuper ce poste.
Barthélemy contait ensuite comment ce machiavélique projet avait été, inconsciemment, déjoué par le prince avili :
Cependant cet homme qu’on avait cru si peu dangereux, ce Portugais si grossier, avait fait un cours d’histoire dans les billards et les tabagies ; les mots